19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 15:44

Rationalité innée et rationalité acquise ou déléguée :

 

Il s’agit d’un commentaire à propos de la note 337, à la page 275 du livre (en anglais) de Luxenberg, suivi d’un autre exemple que nous trouvons dans le Coran et qui confirme notre jugement. 

Il est fait cas, au verset 12 : 43 d’un exemple où le pronom personnel –hunna, est employé dans le Coran, pour les vaches, dans la sourate de Joseph, Cet exemple est mentionné par Luxenberg pour justifier pourquoi, il ne s’arrête pas sur l’emploi de -hunna dans le verset lam yaṭmith-hunna, qu’il sait être l’indicatif de présence d’êtres doués de raison (55 : 70, 72 et 74).

Ici aussi (12 : 43), Luxenberg fait une fixation sur l’étymologie, et n’essaie pas de comprendre la raison de l’emploi de ce pronom hunna (qui ne sert que pour les êtres rationnels de sexe féminin), à propos des vaches grasses mangées par les vaches maigres, ya’kulu-hunna.

Il fallait se donner un peu de peine, faire l’effort d’interpréter doublement : parce qu’il s’agit d’un texte religieux, et surtout parce qu’il s’agit de versets où est relaté le rêve du roi (al-malik) au temps de Joseph (S).

On nous enseignait en français que le pronom personnel ‘’se’’ peut être réfléchi ou non réfléchi, et on nous donnait pour le second cas l’exemple du ‘’courrier qui se distribue tous les matins avant midi’’ et où le ‘’se’’ indique une passivité du courrier qui est en fait distribué par le facteur. Le courrier est le sujet apparent du verbe se distribuer, pas le sujet réel. Et c’est ainsi que l’on voit que les vaches (ou les années) sont des sujets apparents, alors que le sujet réel est ‘’les hommes’’ qui vivaient dans ces dites années).

 Or de même que l’on n’épouse pas le raisin blanc, les vaches ne se mangent pas entre elles, pas plus que les années. Par conséquent, il faut interpréter.

Un rêve est par définition quelque chose destiné à être interprété. Et Joseph qui a reçu la science de l’interprétation des rêves et des visions va le faire avec brio. Les vaches sont les années ; une année grasse est grasse pour les humains, de même qu’une année maigre est maigre pour les humains. L’année n’est pas un être qui grossit ou maigrit. On dit qu’une année est prospère, pour dire que les hommes y ont prospéré.

Si le roi (al-malik, pas un pharaon)) qui est le narrateur du rêve (ou le Coran, si l’on préfère) emploie le pronom féminin -hunna, réservé aux êtres rationnels et pas aux animaux, c’est qu’il indique déjà une orientation pour l’onirocritique.

Par conséquent, l’expression ‘’les 7 années maigres mangeront les 7 années grasses’’ doit être comprise ainsi avec les sous-entendus : ‘’ (les humains qui vivront durant) les 7 années maigres se nourriront avec (les produits qui auront été épargnés durant) les 7 années grasses’’.

C’est la raison pour laquelle le pronom –hunna apparaît dans le verset. Le féminin est gardé pour les vaches et les années, mais le pronom indique bien que ce féminin se rapporte à des êtres rationnels (‘âqil) qui consommeront les réserves des années grasses. Or nous avons déjà vu que la vache réelle (pas rêvée) a déjà été personnifiée une autre fois dans le Coran dans la sourate 2, versets 67 à 73.

Mais Luxenberg est obsédé par le syriaque, et s’entête à fonder son intuition sur la manipulation. Nous avons donné ici même d’autres exemples où le Coran emploie des figures de style qui ont toujours besoin d’être explicitées à ceux qui les ignorent. Le Coran (ou le rêve) a personnifié les vaches et les années pour rendre efficace l’interprétation du rêve.

 Il fallait par conséquent relever le génie du Coran qui est toujours en cohérence avec lui-même. Qu’aurait dit la critique moderne si le Coran avait employé le pronom neutre final ­ya’kulu- ? Et qu’il attribuait, ce faisant, aux années et aux vaches la capacité de s’entredévorer ?

Par contre, dans lam yaṭmith-hunna, il est évident qu’il s’agit de personnes rationnelles, parce que le contexte ne permet absolument pas de justifier l’emploi de –hunna pour les raisins.

 Un deuxième exemple pour renforcer ce qui précède. Il est observé dans le verset 5 : 4 (sourate al-Mâ’ida, la Cène). En voici l’énoncé en traduction française par Jacques Berque:

« — On t’interroge sur ce qui leur est rendu licite. Réponds : ‘’ Vous sont rendues licites les choses bonnes !’’… Et puis, les rapaces devenus tels des chiens que vous instruisez vous-mêmes (tu‘allimûna-hunna au lieu de tu‘allimûna-hâ) ; eh bien ! Mangez des prises que pour vous ils auront faites, sauf à rappeler sur elles le nom de Dieu. — Prémunissez-vous envers Dieu, car Il est prompt à faire le compte. ».

La chasse aux faucons est pourvoyeuse de nourriture, comme on le sait. Les musulmans ont demandé au Prophète (S) de les éclairer sur le statut juridique des nourritures acquises par ce moyen.

Le Coran leur répond en disant que la chasse au moyen des oiseaux carnassiers, comme le faucon, leur est permise, de même que la proie qu’ils auront atteinte par leurs flèches (ou leur fusil de nos jours) et que le chien qu’ils ont dressé pour cela va leur rapporter fidèlement du lieu parfois marécageux, où elle sera tombée.

Le Coran emploie le verbe ‘allama, qui signifie enseigner, inculquer, instruire pour parler du dressage de ces animaux. Dès que le comportement de l’animal de chasse (faucon ou chien) résulte d’un dressage, d’une instruction par les hommes, ce comportement en fait ‘’un être rationnel’’, par acquisition ou imitation. L’animal devient le prolongement de l’homme, comme le fusil avec lequel on abat une proie de loin. Le Coran ajoute qu’il faut aussi prononcer le nom de Dieu au moment où l’on s’apprête à lancer la flèche (ou à tirer le coup de fusil). C’est l’instruction qui fait de nous des hommes. La bête instruite est proche des hommes, ce qui n’est pas le cas de la bête sauvage.

Dès que le verbe ‘allama est employé, il entraîne une transformation essentielle de la bête en être rationnel. C’est pourquoi il a dit directement : tu‘allimûna-hunna, au lieu de tu‘allimûna-, vous leur enseignez, vous leur apprenez. On enseigne à l’animal en le dressant. Mais pour les êtres inertes, la chose n’est pas possible, bien qu’on leur attribue la faculté de parole.

C’est ce qui explique que ces animaux de compagnie du chasseur sont désignés automatiquement dans ce verset, par le pronom personnel suffixé –hunna, et assimilés aux êtres rationnels.

La consommation de la proie que le faucon sauvage va chasser pour lui-même et que les hommes lui subtiliseraient est interdite, illicite.

Enfin, cela est confirmé à son tour par le verset 41 de la sourate 24 (al-Nûr), que voici :

« N’as-tu pas vu qu’Allah est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et la terre; ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes? Chacun, certes, a appris sa façon de L’adorer et de Le glorifier. Allah sait parfaitement ce qu’ils font. » Ici, la capacité rationnelle est conférée à tous les êtres, en y incluant les oiseaux, à travers le verbe apprendre : chacun a appris sa façon d’adorer Dieu… mais nous ne comprenons pas comment.

Verset 44 de la sourate 17 (al-Isrâ’):

« Les sept cieux et la terre et ceux qui s’y trouvent, célèbrent Sa gloire. Et il n’existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges. Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier. Certes c’est Lui qui est Indulgent et Pardonneur. »

***

D’autres commentaires d’intérêt général de Luxenberg seront aussi examinés dans le texte.

Je commence par le plus connu, celui autour duquel s’est orchestrée la propagande de ceux qui ont vu en Luxenberg un grand innovateur dans la science du Coran. Même si depuis, le vernis a craqué.

1 - Les Houris du Paradis

Résumons-nous en insérant ici le verset 44 : 54 à 56

« C’est ainsi! Et Nous leur donnerons pour épouses des houris aux grands yeux. (54)

Ils y demanderont en toute quiétude toutes sortes de fruits. (55)

Ils n’y goûteront pas à la mort sauf leur mort première. Et [Allah] les protègera du châtiment de la Fournaise, (56). »

Voyez que dans le verset 54, il est question de ‘’houris aux grand yeux’’, ce que Luxenberg  propose que soit traduit par raisin blanc.

Or si les houris n’étaient que du raisin blanc, pourquoi alors le verset suivant (55) nous parle-t-il encore de fruits, sachant que le raisin en est déjà un, et ne comporte-t-il pas d’incision précisant : ‘’et parmi d’autres fruits’’. Même s’il veut insister, il lui faudra expliquer en quoi cette erreur ne serait pas moins grave que celle qu’il prétend corriger, à savoir que les musulmans auraient mal interprété le sens de l’expression ḥûr al-‘în. On voit que l’expression ‘’toute espèce de fruit’’ aurait eu un effet de redondance si ‘’blanches compagnes’’ avait été traduit par raisin. Luxenberg peut toujours insister, mais il devra dire en quoi cette lecture ajouterait quoi que ce soit comme sens, et surtout en quoi, en la proposant, il contribue à sauver l’honneur du Coran, comme il en exprime l’intention.

Dans le cas de ḥûr al-‘în, Luxenberg s’appuie sur une racine syriaque apparentée sémantiquement avec l’arabe. On peut comprendre un tel recours, employé dans les littératures comparées.

Du syriaque à la manipulation des ductus :

Mais là où il ‘’innove’’, c’est lorsqu’il se permet de corriger les lectures des ductus coraniques. Ce travail ne s’appuie que sur des ‘’intuitions’’, la plupart du temps arbitraires, en tout cas opposables sans grande difficulté. Comme lorsqu’il propose de remplacer la lecture zawwajnâhum par rawwahnâhum.

En matière d’interprétation, ‘’al-asl ḥaml al-lafz ‘alâ haqîqatih’’, le principe est de donner au mot son acception réelle (ou son sens propre ou obvie). La règle est que tout terme du Coran doit être compris selon son acception réelle, à moins qu’une preuve rationnelle décisive n’oblige à s’en écarter[1] ».

Pour Ibn Arabî, l’interprétation d’un verset peut se fonder sur le recours à toutes les significations permises par une racine, mais elle ne doit pas outrepasser cette limite, surtout quand elle entre en conflit avec le sens général du contexte textuel en l’occurrence le verset. Luxenberg a le droit de chercher à explorer les significations offertes par la racine ḥwr, mais il ne doit pas chercher à confirmer un sens en déconstruisant les autres mots du segment interprété pour atteindre son but. Ce n’est plus de la science, c’est du n’importe quoi. En outre, ajoute Ibn Arabî, toute nouvelle interprétation ne doit jamais invalider le sens premier quand il est connu, appuyant ainsi le principe précédent énoncé par al-Râzî. Le sens premier est la source des autres sens.

Tout cela est permis à l’intérieur d’une même langue. Quant à recourir à une autre langue, comme le syriaque, les choses doivent requérir plus de précaution. L’absence de  ‘’contemporanéité’’ des langues comparées ajoute encore à la difficulté. Déjà comparer l’ancien arabe à l’arabe coranique donne lieu à suffisamment de soucis, rapprocher l’arabe coranique du syriaque n’est pas un acte qui invite au triomphalisme.

Imaginez un peu qu’en commentant la fable de la Fontaine intitulée le loup et l’agneau, vous souteniez que le mot ‘’loup’’ (lupus en latin) devrait être traduit par ‘’lion’’ (labw, en arabe) qui vient de l’égyptien lubu, et que vous proposiez ensuite de remplacer l’agneau par une gazelle. Cela paraitrait tout à fait possible, d’autant plus que le message de la fable n’aura pas changé. Mais les français s’indigneraient de voir ainsi quelqu’un retoucher le texte de leur meilleur fabuliste.

Luxenberg cherche à nous persuader que le ductus de zawwajnâhum  (dans 52 : 20) serait plus juste s’il était pointé de façon à donner la lecture rawwahnâhum, = nous les reposerions.

Je l’invite à lire le verset 55 : 56, qui rappelle qu’au Paradis, on ne meurt plus, et que donc on ne tombe jamais malade et qu’on n’a jamais besoin de repos. A-t-il jamais tenté de se reposer avec du raisin blanc ? On n’a jamais entendu quelqu’un dans ce monde, dire que la consommation du raisin est reposante. Et dire que ce qui a motivé sa proposition était son souci de ‘’rendre sa dignité au Coran’’ !

Après avoir tenté de nous convaincre que les houris ne sont qu’un ‘’mythe’’, Luxenberg s’attaque à toutes les occurrences de ce terme, même en d’autres contextes où pourtant elles sont dénommées autrement, comme s’il s’agissait d’une catégorie spécifique différente de ḥûr al-‘în. Comme les termes en rapport avec ḥûr al-‘în sont nombreux, il fait un effort manifestement laborieux pour trouver des lectures des autres segments du verset comportant des sens pouvant donner lieu à contradiction.

Il ne se demande pas si l’insistance sur le ‘’raisin’’ va soulever une autre question pour un commentateur : pourquoi le Coran revient-il tant sur ce qui n’est que du raisin blanc ? Tout commentateur sérieux devrait s’en préoccuper. C’est un sujet plus urgent que celui de modifier le sens de ḥûr al-‘în.

C’est pourquoi, il nous apparaît que tout le développement mené par Luxenberg au sujet de la lecture de zawwajnâhum bi- (44 : 54) pour justifier son remplacement par rawwahnâhum est un simple ‘’montage’’ personnel ne reposant sur aucun argument sérieux. Il affirme que les musulmans voulaient bien lire rawwahnâhum, mais que le bi- (avec ) qui suivait zawwajnâhum les en empêchait. Ils ont alors préféré lire zawajnâhum parce qu’il peut s’employer avec bi-.

Comme il ne sait que faire ce bi- qu’il ne peut pas évacuer, il va alors nous expliquer que cette particule bi- (avec) peut aussi signifier auprès de. Ainsi le rawwahnâhum bi-ḥûr al-‘în, prend le sens de : ‘’Nous les aurons fait se reposer auprès des raisins blancs’’ C’est un beau slogan sur une affiche touristique où l’on a l’habitude d’exagérer. Le tour est joué. Tout cela basé sur rien. Il pose une hypothèse, et avant de la vérifier, il en pose une autre, dessus, aussi absurde. C’est bâti sur du sable très mouvant.

 On n’épouse pas les grappes de raisin blanc :

A la page 266, Luxenberg montre son ignorance abyssale, en traduisant zawj par ‘’paire’’ en français. Or zawj ne veut pas dire couple ou paire. Il signifie un des éléments du couple. Le Coran dit : ‘’fa ja‘ala minhu al-zawjayn : al-dhakara wal-unthâ’’ (75 : 39), ‘’Il (Dieu) en a fait les deux éléments (du couple) : le mâle et la femelle’’. Voir aussi 51 : 49 et 53 : 45.

Nous savons que tout a été créé avec deux éléments faisant paire, mais le terme ‘’couple’’ n’existe pas en arabe, à ma connaissance, autrement que sous la forme du duel zawjayn. Même si bien entendu, dans certains cas, en traduction notamment, on peut s’autoriser à traduire couple ou paire pour faire un raccourci. Zawjayn ne signifie pas les deux couples, mais les deux éléments du couple.

Zawj n’est donc pas utilisé pour désigner exclusivement le mâle. Même le chiffre deux (2), est désigné en arabe par ithnân, qui semble comporter une redondance, puisqu’il contient le suffixe –ân, indiquant le duel. C’est comme si la langue du Coran évitait de nommer la dualité, tant l’esprit coranique est marqué par l’imparité, witr, et l’unité. Ithn devait signifier un. Et ithn plus le suffixe -ân, serait alors deux fois un. Pour dire deux, on dit un-redoublé. Comme le chiffre romain, on représente le 2 avec deux II.

La dualité est quelque chose qui fait horreur aux croyants. Les éléments du couple ne sont des unités, mais des demi-unités, des moitiés d’unité, séparés dans ce monde, et souffrant de ce faits, sont réunis, soudés en permanence, dans l’au-delà, car tout être aspire à retrouver son unité première.

C’est pourquoi la quête de l’unité est l’occupation principale et essentielle de l’esprit. Le premier nombre impair est le trois selon Ibn Arabî. Entre la femme et l’homme, il n’y a pas dualité, mais plutôt deux moitiés qui en se conjoignant reforment leur unité.

 

Le mot zawj ne se dit que pour des éléments qui ne sont pas similaires, mais complémentaires, qui se complètent et dont l’union produit un troisième élément, comme le syllogisme, exemple donné par Ibn Arabî. L’homme et la femme produisent l’enfant, les prémisses produisent la conclusion. C’est pour cette raison que le chiffre deux se dit ithnayn en arabe : deux choses inséparables parce qu’elles se complètent, comme lorsque le Coran parle du bétail, du mâle et femelle.

Quand le Coran dit : wa zawwajnâhum, il ne faut pas le comprendre uniquement pour les êtres de sexe masculin. ‘’Nous les avons mariés (les mâles et les femelles) aux houris.’’ Si le masculin est utilisé, c’est parce que comme c’est le cas pour toutes les langues qui possèdent les deux genres, c’est le masculin qui s’applique, lorsqu’on parle de choses de différents genres dans leur ensemble. Il s’agit donc des croyants et des croyantes.

 

Les houris pourraient être les principes complémentaires dont les hommes et les femmes ont été détachés pour venir en ce monde. Ce sont les moitiés des êtres de ce monde auxquels chacun aspire renouer avec.

Par conséquent, il est permis d’interpréter le verset dans le sens où il engloberait aussi bien les hommes que les femmes. Nous ne savons pas comment cela se passera dans l’au-delà. Même si j’en ai une idée, ce n’est pas ici le lieu de l’exposer.

 

J’ai beaucoup apprécié l’effort et la conviction de Luxenberg pour nous convaincre que les ‘’épouses’’ promises dans l’au-delà sont celles-là même qui ont été les leurs dans ce monde. Mais je plains les célibataires de ce monde qui seront privés de femmes même dans l’autre monde! Il a affirmé cela avec une solennité touchante!

Il aurait pu s’épargner cette peine ! Faute de houris, les croyants ayant été mariés auront quand même leurs épouses. Les autres devront se contenter de raisin blanc !

 

[1] Les Règles de l’Interprétation, M. Tardieu, le Cerf, la citation en arabe est de Râzi, Fakhr al-Dîn, commentateur du Coran, mort au début du 7ème siècle.

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Omar BENAISSA - dans CRITIQUE de textes